Les murs en pierres sèches

Lorsque les Anabaptistes furent interdits de plaine et condamnés à l’altitude par les Princes-Evêques de Bâle, ils défrichèrent les terres empierrées et forestières du Jura bernois et y construisirent les premiers murs en pierres sèches. Ceux-ci servaient à l’époque à délimiter les parcelles, réduire le déboisement et contribuer à l’épierrement des sols. Au niveau des paysages, ils constituent aujourd’hui l’autre signature typiquement jurassienne, aux côtés des pâturages boisés. Le Parc régional Chasseral et des habitants engagés, comme Moussia de Watteville, s’engagent à restaurer ces murs exempts de maçonnerie qui ont défié les siècles et qui présentent des réservoirs conséquents en matière de biodiversité. Pour les curieux, il est possible de participer à des journées de restauration de murs en pierres sèches.

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